Ensablement voirie zone nord Soulac-sur-Mer

Protection et aménagement du littoral

La station emblématique du littoral aquitain nord médoc, Soulac-sur-Mer est soumise à des phénomènes chroniques d’érosion marine, parmi les plus intenses des côtes françaises.

Le GIP littoral, acteur de la réflexion stratégique sur les problématiques littorales de Nouvelle-Aquitaine, la CdC Médoc Atlantique compétente pour la défense contre les inondations et contre la mer, et la commune de Soulac-sur-mer ont validé en 2018 la stratégie locale de gestion de la bande côtière, et notamment une stratégie de ré-ensablement, couplé par de l’enrochement.

Article érosion

Techniques de protection dunaire

L'implication conjointe de l'ONF dans la gestion environnementale, la municipalité et la Communauté de Communes Médoc Atlantique dans le maintien des ouvrages est essentielle pour assurer une protection efficace contre les invasions sableuses et l'érosion côtière.

Les efforts de fixation du sable depuis le XIXe siècle démontrent l'importance de trouver des solutions durables pour préserver ces zones vulnérables.

Brise-mer en béton armé édifiés dans les années 30. Cliquez pour poursuivre

Batterie côtière des Arros.
Les premiers ouvrages de lutte contre l’érosion marine, des épis de rochers, ont été construits à partir de 1841. Ils seront remplacés dans les années 30 par des brise-mer sur près de trois kilomètres à la pointe du Médoc. Aujourd'hui se sont des piscines naturelles

Brise-vents, les ganivelles barrières en lattes de châtaignier. Cliquez pour poursuivre

Ils réduisent la vitesse du vent à proximité du sol. Ce qui limite la déflation et provoque le dépôt du sédiment transporté. Le mode d’implantation le plus efficace est une succession de rideaux parallèles, perpendiculairement aux vents dominants.

Rechargement annuel en sable par moyens mécaniques depuis la plage Centrale

Travaux de rechargement de la plage sud de Soulac-sur-Mer à partir des sables accumulés sur la plage centrale au niveau de l'épi Barriquand en enrochements. 45 000 m3

Plantation d'oyats, graminées utilisées pour fixer le sable des dunes.

L’oyat (Ammophila arenaria) se révéla l’espèce pionnière la plus adaptée et la plus facilement bouturable pour fixer les dunes. Ses racines, en formant des réseaux sous les dunes, permettent de les stabiliser, et donc d’éviter que la mer ne prenne le pas sur la côte. L’oyat est donc une formidable barrière naturelle contre l’érosion de nos littoraux.

Végétalisation des dunes en recouvrant le sol de débris végétaux. Cliquez ici pour poursuivre.

Cette technique de recouvrement des dunes crée des conditions favorables à la végétalisation par piégeage de graines, augmentation de la rétention d'eau et apport d'éléments minéraux et organiques.

Enrochement avec la réalisation de l'épi Barriquand et digue de l'Amélie. Poursuivre l'article

Au début du XXe siècle, la plage centrale de Soulac-sur-Mer était en situation érosive. L’arrivée d’un très large banc de sable au milieu du xxe siècle a permis un engraissement naturel spectaculaire de la plage. Le retour à une situation érosive à partir des années 80 et les tempêtes de l’hiver 2013/2014 ont conduit à l’allongement de l’épi Barriquand de 100 mètres, visant à stabiliser la plage centrale.
La collectivité a procédé au « rallongement » également de la digue de l’Amélie. Laquelle commençait à fortement s’éroder par le sud. Au final, il s'agissait d'éviter que tout le quartier soit à nouveau menacé. L’ensemble de la baie est maintenant fermé par un mur de gros cailloux de 145 mètres de long.